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Mise à jour oct 22: La Belgique suit de près la situation nucléaire en Ukraine

vlag Oekraïne
Depuis plusieurs mois, la centrale nucléaire ukrainienne de Zaporijjia est occupée par les troupes russes. L'Agence internationale de l'énergie atomique (IAEA) a exprimé son inquiétude face à cette situation. La situation est également suivie de près dans notre pays.

L'Agence fédérale de contrôle nucléaire (AFCN) travaille en étroite collaboration avec l'IAEA pour échanger des informations sur la situation nucléaire et radiologique en Ukraine.

Mise à jour : octobre 2022

Le 1er septembre, une délégation de l'AIEA conduite par le directeur général, MonsieurGrossi, a effectué une inspection à la centrale nucléaire de Zaporizja. Le 5 septembre, l'AIEA a publié un rapport montrant que, lors de son inspection, elle avait principalement identifié des problèmes liés à l'intégrité physique de la centrale (en raison des bombardements en cours), à l'alimentation électrique et aux employés de la centrale (manque de personnel, allongement des horaires et stress).

La principale recommandation de l'AIEA est d'établir une "zone de protection de la sûreté et de la sécurité nucléaire" autour de la centrale nucléaire. L'AIEA négocie actuellement ce point avec toutes les parties prenantes. Deux membres du personnel de l'AIEA sont restés en permanence sur le site de la centrale nucléaire de Zaporizja. Depuis le 7 octobre, quatre membres du personnel de l'AIEA sont présents en permanence pour surveiller la situation sur le site.

Mise à jour : septembre 2022

Le 1er septembre, une délégation de l'AIEA, conduite par le directeur général Grossi, a effectué une inspection à la centrale nucléaire de Zaporizhzhya. Le 5 septembre, l'AIEA a publié un rapport montrant que, lors de son inspection, elle avait principalement identifié des problèmes liés à l'intégrité physique de la centrale (en raison des bombardements en cours), à l'alimentation électrique et au personnel de la centrale (pénurie de personnel, allongement des horaires et stress). La principale recommandation de l'AIEA est la création d'une 'zone de protection de la sûreté et de la sécurité nucléaires' autour de la centrale nucléaire. L'AIEA négociera cela dès que possible avec toutes les parties concernées.

Le risque nucléaire en Belgique

En cas d’incident nucléaire où des matières radioactives se dispersent, la Belgique agira selon les directives internationales. Celles-ci stipulent que dans un rayon de 20 à 30 kilomètres, des mesures telles que la mise à l'abri et l'évacuation doivent être prises si nécessaire. C’est dans ce rayon que les conséquences de la radioactivité libérée sont les plus importantes. Dans un rayon de 100 kilomètres, l'utilisation de comprimés d'iode est recommandée..

La gestion des risques se fera donc sur le territoire ukrainien ou celui de ses voisins. Pour la Belgique, il n'y a pas de risque immédiat : la mise à l'abri, l'évacuation et les pilules d'iode ne sont pas nécessaires. Pour le territoire belge, les mesures seraient en grande partie similaires à celles prises lors de l'incident à Fukushima : surveiller la chaîne alimentaire et contrôler en continu la radioactivité sur notre territoire. En outre, il existe une coopération et un échange de données au sein de structures internationales (telles que WENRA, ENSREG ECURIE et IAEA).

Plus d'info

Le AFCN publie régulièrement des mises à jour sur la situation en Ukraine. Consultez le site web de la AFCN pour plus d'informations.